Oncille du Nord
Leopardus tigrinus
L’Oncille du Nord, également appelé chat tigré, est un petit félin sauvage qui habite les forêts tropicales et subtropicales d’Amérique centrale et du nord de l’Amérique du Sud, en particulier dans les régions montagneuses du Venezuela, de la Colombie, de l’Équateur, du Pérou et du Brésil. Ce prédateur discret, encore mal connu, est un véritable caméléon de la faune, parfaitement adapté aux environnements forestiers denses.
Son pelage, court et doux, est d’un fauve clair à doré, tacheté de petites rosettes noires qui lui confèrent un camouflage parfait dans la végétation dense de la jungle. Sa taille est modeste, avec une longueur corporelle de 50 à 70 cm et un poids variant entre 2 et 4 kg, ce qui en fait un des plus petits félins d’Amérique du Sud. Sa queue est assez longue et finement marquée de cercles noirs, ce qui l’aide à maintenir son équilibre lorsqu’il se déplace dans les arbres.
Carnivore strict, l’Oncille du Nord chasse principalement des petits mammifères comme les rongeurs et les marsupiaux, des oiseaux et des reptiles. Grâce à sa petite taille, il peut se faufiler facilement dans la végétation dense et grimper aux arbres pour capturer des proies ou éviter les prédateurs. Actif principalement la nuit, il utilise sa discrétion et ses capacités auditives et visuelles aiguisées pour repérer ses proies dans l’obscurité.
Le chat tigré habite les forêts tropicales humides et les zones de montagne, où il trouve un large éventail de proies et des lieux d’abri. Il est un animal solitaire, avec un territoire que chaque individu défend contre ses congénères. Bien que peu d’informations soient disponibles sur ses comportements sociaux, il semble avoir une reproduction saisonnière avec des portées de 1 à 3 petits.
Bien que l’Oncille du Nord soit classé comme “Quasi menacé” par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), sa population est en déclin en raison de la déforestation massive qui détruit son habitat naturel, ainsi que de la chasse et du braconnage pour sa fourrure. La fragmentation des forêts et les activités humaines constituent des menaces majeures à la survie de cette espèce.